Amère victoire

Publié le par Richard Lecocq

Même si le verdict d’hier soir confirme la culpabilité de Conrad Murray, difficile de se dire que le dossier est classé. Voilà, c’est fini. La sentence est tombée est chacun est invité à vaquer à ses occupations.

 

C’est quand même un peu facile. Ce verdict ne peut contenter celles et ceux qui ont suivi le dossier depuis le début. Cette affaire ne sera, en fait, jamais réglée. Une fois sa peine purgée (qui peut garantir que Murray restera 4 ans derrière les barreaux ?), Murray trouvera une nouvelle vie. Michael Jackson non.

 

Même lorsqu’il sera mort, le nom de Murray restera associé aux dernières minutes de Jackson, tout comme Mark Chapman et John Lennon. L’histoire regorge de bourreaux psychopathes, incompétents, fausses-vraies victimes. Mais à chaque bourreau sa victime bien réelle.

 

Michael Jackson, condamné à la dépendance médicamenteuse depuis qu’il a atteint le sommet du monde, est définitivement parti trop tôt. Personne ne sait quand sonne l’heure de son départ, mais de façon intuitive, nous sentons lorsque cela arrive bien trop tôt. Michael Jackson avait encore tellement à donner à ce monde. Une star et un père de famille se sont éteints.

 

La justice fait certes son travail, mais la loi ne nous protège qu’après la guerre… Que ce soit à Los Angeles où à Bellegarde, dans le voisinage de la petite Océane retrouvée morte dimanche matin, une certaine injustice qui, évidemment, nous dépasse tous, ne cesse de roder…

 

 

Richard Lecocq

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